Parmi les objets emblématiques qui viennent à l’esprit quand on évoque le pays du soleil levant, on pense immanquablement aux armures de samouraï, à la porcelaine, aux statuettes d’ivoire, aux estampes colorées et… Aux kimonos de soie, le vêtement traditionnel nippon. Au Japon, porter un kimono, c’est tout un art : à chaque occasion, son habit !
L’équipe du département des textiles du musée Roger-Quillot de Clermont-Ferrand s’affairait vendredi à l’installation de 13 kimonos sous le regard de Maud Leyoudec, la conservatrice du musée Crozatier.
Ces kimonos pour hommes, femmes et enfants dont deux datent du XIXe siècle (les autres plutôt du XXe siècle) sont de très belles pièces en soie pour la grande majorité excepté l’un d’entre eux – en ramie, une fibre végétale. La scénographie met en valeur le travail sur le textile, qu’il soit peint à la main au pochoir, les broderies ou qu’il mette en œuvre des techniques de teinture extraordinaires, s’appuyant sur la ligature des tissus pour obtenir du relief.
Les motifs comme les couleurs sont d’un raffinement délicat : « Choisir les pièces à exposer a été un crève-cœur, observait la conservatrice. On souhaitait montrer différents types de décors. Les kimonos sont présentés comme des objets d’art, ce n’est pas une exposition sur l’ethnographie de la société japonaise », expliquait la conservatrice.
Le monde végétal est très présent, ainsi que le mouvement des vagues. Cependant, les pièces les plus récentes laissent entrevoir des compositions plus contemporaines, « très picturales » commente Maud Leyoudec.
Pour des raisons de conservation, une nouvelle sélection de kimonos et de vestes sera présentée au public en septembre. Ils seront exposés en enfilade dans six salles. À signaler que la Maison Thevenon, spécialiste du textile d’ameublement basé sur le bassin du Puy mais reconnu bien au-delà, a été sollicitée : elle a créé des papiers peints originaux qui font écho aux objets présentés.
C’est donc une très belle exposition que prépare le musée Crozatier en réunissant du 21 juin au 4 janvier 2026 plus 400 pièces japonaises patiemment rassemblées dans une collection par un amateur d’art altiligérien ou découvertes dans les musées de la région Auvergne Rhône-Alpes.
Des trésors du XVIe siècle aux créations les plus contemporaines, l’ambition avouée du musée est de « présenter des choses éclectiques mais aussi moins vues, qui dévoileront un autre Japon que l’on ne connaît pas forcément, qui sort des sentiers battus ».
Pratique. Le musée Crozatier est ouvert de 10 heures à 12 h 30 et de 14 à 18 heures tous les jours sauf le mardi (puis tous les jours aux mêmes horaires à partir du 23 juin ; et de 10 à 18 heures sept jours sur sept en juillet et en août). Tarifs : 8 € (plein) ; 5 € (pour les 18-25 ans et les demandeurs d’emploi) ; gratuit (pour les moins de 18 ans ou les accompagnateurs de personnes en situation de handicap sur pièce justificative, entre autres). Plus de renseignements ici.
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