Une stèle représentant un « arbre du souvenir » en mémoire des enfants disparus trop tôt a été inaugurée au square Pomarat.
Un « arbre du souvenir », dédié aux familles qui ont perdu un enfant dont elles n’ont pu célébrer les obsèques, a été planté au square Pomarat, à deux pas de l’église Saint-Laurent.
Il s’agit plus précisément d’une stèle réalisée par Frédéric Martin, ferronnier à Polignac. Une partie a été réalisée en tôle découpée au laser et l’arbre en acier forgé. Le design a été conçu par le service communication de la Ville. Hautement symbolique, cette stèle représente un arbre dont les feuilles s’envolent tandis que les étoiles font écho aux petits disparus et qu’un ange leur apporte protection.
Ce lieu de mémoire répond à une demande de l’association les Ailes d’anges 43 et à laquelle la municipalité a apporté une réponse favorable, d’autant que, rappelait le maire Michel Chapuis, « il était vraiment important pour moi, comme pour mes élus, d’offrir aux familles touchées par le décès de leurs enfants un endroit paisible où se recueillir. Placée ici, au jardin Pomarat, cette stèle est toute à la fois un repère et une empreinte, un lieu pour accueillir les émotions ».Sonia Lamouroux, à gauche, en présence des élus.
Le deuil périnatal, un sujet « tabou »
Depuis bientôt dix ans, les Ailes d’anges 43 accompagnent les familles touchées par le deuil périnatal.
« Nous sommes avant tout des parents qui aidons d’autres parents », déclare Sonia Lamouroux quand on lui demande ce qui fait la spécificité de son association. « Notre but est de soutenir et d’écouter les familles qui traversent cette douloureuse épreuve qu’est le décès d’un bébé pendant la grossesse, au moment de l’accouchement ou quelques semaines ou mois après la naissance, une interruption médicale de grossesse, une naissance prématurée ou toute autre raison. Mais le deuil existe aussi en cas de fausse couche tardive car c’est la perte d’un projet, d’un désir. C’est aussi le deuil d’une représentation, d’un espoir », souligne encore Sonia Lamouroux.
Elle a fondé les Ailes d’anges 43 avec Virginie Martin en avril 2014 suite à la disparition de leurs enfants. Depuis sa création, plus de trois cents familles ont été accompagnées par l’association. Elle compte une trentaine de familles adhérentes ce qui représente, en moyenne, 80 à 100 membres actifs.
Chaque année, les Ailes d’anges 43 organisent un lâcher de ballons rose et bleu. De plus, le 15 octobre, elle participe à la Journée mondiale de sensibilisation au deuil périnatal.
« La perte d’un enfant, le deuil périnatal bouleverse tout sur son passage : rêves, projets, repères. Tout s’effondre, comme un château de sable avalé par les vagues. C’est un drame intime lourd de conséquences traumatiques pour les parents qu’il s’agit de mieux accompagner. Il reste un sujet tabou », conclut Sonia Lamouroux.
Nathalie Courtial
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