Pour celles et ceux totalement étrangers au jargon ecclésiastique, le Denier contribue principalement au quotidien des paroisses, au traitement des prêtres en activité comme à la retraite et à la rémunération des laïcs salariés.
Autrement dit, sans le Denier de l’Église, plus de prêtres. Un prêtre ? Ce sont ces personnes qui « rassemblent la communauté chrétienne pour la nourrir de la Parole de Dieu transmise par les apôtres et du Pain de vie (Eucharistie) et pour l’envoyer vivre et annoncer l’Évangile », dixit l’Église de France.
Des buissons ardents dans les portefeuilles
Si des langues de feu sont descendues du ciel pour se poser sur la tête des apôtres, d’après Saint-Luc, elles semblent avoir à présent rejoint les porte monnaies, brûlant les mains des fidèles altiligériens. En 2020, d’après les chiffres partagés par le diocèse ponot, le don moyen était de 1,155 millions d’euros, confié par 6 926 généreux. Quatre ans plus tard, le montant de la collecte atteint à peine le million d’euros avec 5 581 mécènes.
« En baisse constante, vraisemblablement en raison de changements dans la pratique religieuse »
L’entité religieuse constate : « Même si le don moyen a légèrement augmenté ces dernières années (167 euros en 2020, 185 euros en 2023), cette hausse ne parvient pas à compenser la chute globale de la collecte ».
Elle analyse en ce sens : « Le nombre de donateurs au Denier de l’Église est en baisse constante, vraisemblablement en raison de changements dans la pratique religieuse et des contraintes économiques ».
Avant de résumer : « Le Denier de l’Église baisse malgré la générosité de ceux qui continuent à donner. Cette situation complique la réalisation des missions pastorales et sociales ».
84 prêtres dans le diocèse du Puy
Justement… concernant les missions de l’équipe de Jésus, il en faut des bras. Pour le diocèse du Puy-en-Velay, ils sont 84 prêtres, 20 diacres et 2 séminaristes (Le diacre est un homme marié ou célibataire qui a répondu à un appel de l’Église catholique. Un séminariste est un apprenti prêtre). Ensemble, ils œuvrent dans 24 ensembles paroissiaux.
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Au sein du diocèse ponot, il y a également quatre communautés religieuses masculines et 19 féminines. Pas moins de 57 laïcs sont en mission au profit des paroisses. (Les laïcs sont les personnes qui ne sont pas ordonnées diacre, prêtre ou évêque).
Un déficit qui diminue
Malgré les dons en berne issus du Denier, le diocèse a amoindri son déficit. Ce dernier reste tout de même très important. En 2022, il atteignait 1,961 millions d’euros. L’année d’après, il « n’est plus » que de 673 000 euros. Les explications de cette résurrection financière provient surtout des legs et assurances vies confiés au diocèse. Les legs et assurances vie se sont élevés à 1, 918 millions d’euros, soit une augmentation de 259 % par rapport à 2022.
Autre pain béni, les biens immobiliers. Les revenus des immeubles connaissent une augmentation significative en 2023, avec 317 000 euros de bénéfices. Cela représente une hausse de 69 % par rapport l’année précédente (187 000 euros).
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